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Ce mammifère, du groupe des ongulés, qu'on ne rencontre qu'en Afrique, ressemble au CHEVAL. Les indigènes du Congo, qui lui avaient donné ce nom, croyaient qu'il provenait d'un croisement de TIGRE et de jument. La robe du zèbre est jaune, rayée de bandes noires ou brunes, et sa queue noire. On distingue diverses espèces de zèbres : citons le zèbre de Grévy, dans le Nord-Est du CONTINENT africain, le zèbre des MONTAGNES, en Afrique du Sud, et le zèbre de Burchell, dans l'Ouest. Haut de 1 m 20 à 1 m 35 à l'encolure, le zèbre peut courir à plus de 60 km/h. Il se nourrit d'HERBES et de feuilles. Filer comme un zèbre : courir très vite. Si le zèbre, ANIMAL timide au caractère très doux, s'apprivoise facilement, il supporte mal la domestication : la faiblesse de son dos ne permet pas d'ailleurs de l'utiliser comme animal de trait ou de selle. En 1882, l'empereur d'Ethiopie, le négus MÉNÉLIK, offrit un zèbre au président de la République française, Jules Grévy. C'est depuis cet événement que l'animal d'Abyssinie et de Somalie porte le nom de zèbre de Grévy. La CHASSE au zèbre, dont la peau était très recherchée, a été longtemps pratiquée d'une manière intensive, entraînant une destruction systématique de cet animal : elle est aujourd'hui strictement réglementée. |
Le zébu est un mammifère domestique, ruminant, de la famille des bovidés. Il est grand, pouvant atteindre 1 m 60 à 1 m 80 au garrot, et de formes robustes. Sa tête porte 2 cornes recourbées. Son dos s'orne, à la base du cou, d'une bosse plus ou moins développée. On connaît 3 espèces de bovidés sauvages voisins du zébu : le gaur aux Indes : le kouprey au Cambodge : le banteng en Malaisie. Le zébu a été domestiqué depuis les temps les plus reculés. Il est, dans de nombreux pays en voie de développement, un élément économique essentiel. La religion hindoue interdisant à ses fidèles de manger de la viande bovine, le zébu est considéré, aux Indes, comme une bête sacrée. Les zébus prolifèrent donc en toute tranquillité dans le pays, déambulant jusque dans les rues des grandes villes. Participant à la sous-alimentation générale, ce sont, le plus souvent, des bêtes efflanquées, à l'existence précaire. Les économistes occidentaux ont souvent déploré que les Indiens ne profitent pas de la SOURCE de PROTÉINES que représentent les millions de zébus qui vivent parmi eux. Il est aujourd'hui prouvé que cet apport serait dérisoire, comparé au déficit alimentaire de cette population prolifique et affamée. |
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