Ondulation de l'EAU à la surface de la mer, provoquée par l'action conjuguée de divers facteurs tels les vents et les MARÉES. Lorsqu'elles abordent la côte, certaines vagues très fortes peuvent modifier l'aspect du LITTORAL.

Lorsqu'en ce matin de 1970 le JOUR se leva sur la ville, les habitants d'Étretat qui demeurent sur le front de MER ne purent cacher leur consternation. Toute la NUIT la TEMPÊTE avait grondé sur la Manche. De grosses vagues, la crête balayée par un VENT violent, avaient battu la FALAISE violemment. Au petit matin, elles avaient perpétré leur méfait. Tout au bout de la PLAGE, la grande arche rocheuse, haute en son milieu d'une vingtaine de mètres, qui faisait l'orgueil de ses habitants et l'admiration des touristes depuis qu'Étretat s'était découvert une vocation de station balnéaire, n'existait plus ! Lentement, inexorablement, les vagues en avaient rongé la base. La tempête venait de terminer ce lent travail de sape : l'arche s'était écroulée. La côte perdait ainsi une des curiosités qui en font le charme...

Sillon en forme de U ou de V plus ou moins profond, creusé par un cours d'EAU entre des MONTAGNES puis dans la PLAINE. Le cours d'eau s'écoule vers un FLEUVE, la MER, ou un LAC.

Au coeur de la PRAIRIE canadienne, dans le Saskatchewan, serpente une ravissante vallée aux bords abrupts : c'est la vallée Qu'appelle. Son nom curieusement français, dans cette partie du Canada où l'on parle anglais, lui vient d'une légende naïve et touchante. Selon cette légende, voici 200 ANS, un bûcheron venu de France s'était installé dans la région, et fiancé à une jeune Indienne. Un jour, la jeune fillPÊCHERit pêcher en canot sur la rivière et ne revint jamais. Sans doute s'était-elle noyée ? Le jeune homme se mit à sa recherche. De longs JOURS durant il l'appela désespérément. Mais seul l'ÉCHO lui répondait. Alors les trappeurs de la région dirent : "C'est là qu'appelle le bûcheron". L'expression "qu'appelle" allait donner un nom à cette rivière. Par extension, il sera également donné à un village voisin ainsi qu'au fort qui en défend l'accès.

Être vivant dépourvu d'organe des sens et de centres nerveux. A la différence de l'animal, le véjétal élabore, en partant de l'AIR, du SOL et de la lumière, les substances indispensables à son existence.

Faute de pouvoir convaincre les paysans des régions qu'ils traversaient de leur donner de quoi préparer une bonne soupe, les "GROGNARDS" de NAPOLÉON avaient recours à une astuce. Après avoir déposé sur le FEU un chaudron rempli d'EAU, ils demandaient au fermier chez lequel ils campaient de donner quelques cailloux. "Pour quoi faire ? demandait l'homme. - Ben... la soupe pardi ! La soupe aux cailloux, vous connaissez ?" Les cailloux apportés, les gens du voisinage accouraient pour voir préparer le mystérieux potage. Le "cuistot" goûtait l'eau à peine chaude et disait sentencieusement : "Ce serait meilleur avec une ou deux CAROTTES." Une bonne âme les fournissait, quelqu'un ajoutait des navets, un autre encore des POIREAUX, des POMMES DE TERRE. La "soupe aux cailloux" devenait ainsi un délicieux potage ! Grâce à des végétaux qui avaient auparavant fourni de l'OXYGÈNE indispensable à la VIE ANIMALE.

Mouvement de l'AIR pouvant atteindre une grande violence. Le vent se crée notamment lorsqu'une masse d'air froid vient remplacer, au niveau du SOL, une masse d'air chaud qui s'élève. Le phénomène peut être local ou intéresser de vastes étendues.

Venu à Nîmes passer son baccalauréat, Frédéric Mistral, encore tout jeune, s'entend poser par des jardiniers, qui mangent à sa table, quantité de questions sur cet examen, "On nous demande beaucoup de choses, dit-il à ses interlocuteurs. Par exemple, l'origine du vent et combien il fait de chemin à l'HEURE, à la minute, à la seconde... - Que je vous interrompe, dit un des jardiniers. Vous devez donc savoir, jeune homme, d'où sort le mistral ? J'ai toujours entendu dire que c'était d'un rocher troué, et que si l'on bouchait le trou, il ne soufflerait plus jamais. C'en serait une, celle-là, d'invention ! - Sans le mistral, intervient un autre jardinier, la Provence deviendrait le JARDIN de la France !" Le mistral est un vent FROID et souvent violent. Les maraîchers provençaux ont appris à s'en protéger... ils plantent, en bordure de leurs champs, de longues rangées de CYPRÈS pour en atténuer la violence.

État d'un être fonctionnant par lui-même. Est en vie tout organisme qui se reproduit et croît, qui s'alimente et retire de sa nourriture les substances indispensables à son activité.

L'éminent BIOLOGISTE Jean Rostand déclarait un JOUR : "L'une des choses dont je suis à peu près sûr c'est qu'il n'existe, entre l'homme et tout le monde vivant, qu'une différence de quantité et que nous sommes de même substance, de même étoffe que la bête." Pour Jean Rostand, la vie est une force qui triomphe à chaque instant de la mort. Que l'on renverse sur le côté un pot contenant une plante et aussitôt la tige de ce VÉGÉTAL se courbera vers le haut, vers la lumière dont elle a besoin pour que sa CHLOROPHYLLE puise dans l'AIR le CARBONE indispensable. Chez les ANIMAUX, la défense contre l'environnement hostile ou les PRÉDATEURS, afin de rester en vie, prend des formes parfois extraordinaires. Ainsi le POULPE se dissimule derrière un épais NUAGE de liquide noir. Quant au chlamydosaure, un petit LÉZARD, il hérisse brusquement autour de sa tête de larges membranes épineuses qui lui donnent un air terrifiant...

GALAXIE en forme de lentille ou encore de disque renflé en son milieu, groupant quelque 100 milliards d'étoiles dont notre Soleil. La lumière mettrait 100.000 ANS à traverser la Voie lactée de bout en bout.

Vers la troisième semaine du MOIS de juin, le paysan du Sud de la Loire observe le CIEL à la NUIT tombante. Il s'y dessine, d'est en ouest, une large traînée laiteuse. "Le chemin de Saint-Jean est dégagé, se dit-il. L'ÉTÉ sera beau et chaud. Il y aura beaucoup de fruits et le VIN sera bon." Cette traînée, qui peut être confondue dans certains cas avec un NUAGE qui planerait très haut dans le ciel, est en réalité un formidable amas d'ÉTOILES auprès de la plupart desquelles notre SOLEIL, qui en fait partie, fait plutôt grise mine. C'est la Voie lactée. Des millénaires durant, avant l'apparition des instruments d'observation modernes, l'homme s'est interrogé au sujet de cette traînée blanchâtre. A défaut de lui trouver une explication scientifique plausible, les Anciens se contentaient d'une explication mythologique. "C'est, disaient-ils, le lait de la déesse Junon qui s'est répandu au firmament alors qu'elle nourrissait Hercule..."