Dans les DÉSERTS,la présence d'eau en certains endroits rend possibles les cultures et notamment celle du palmier-dattier, faisant naître ainsi une oasis.

Depuis des HEURES, le touriste qui s'est aventuré dans le Sahara roule sur la piste que jalonne de place en place un gros bidon de PÉTROLE vide. Dix fois, il a cru voir se dresser au loin de grands PALMIERS et des maisons aux murs blancs. Parfois même, il a carrément obliqué pour rejoindre ce havre où il aurait trouvé de l'ombre et quelque boisson fraîche. Mais ce n'était qu'un MIRAGE. Or voici que, surgissant du SOL, de proche en proche, apparaissent des sortes de courtes cheminées. Elles font partie d'un foggara, un système par lequel de l'EAU, puisée dans une poche naturelle, est canalisée par la voie souterraine, afin de la soustraire à l'ÉVAPORATION, vers un point habité et cultivé. Cette fois, ce n'est plus un mirage, mais le signe que le touriste retrouve la civilisation. Bien que cachée par des DUNES ou quelque hauteur rocheuse, l'oasis est proche...

Vastes étendues d'EAU salée qui, avec les MERS, recouvrent plus de 70 % de la surface de la Terre. Les océans jouent un rôle essentiel dans la VIE de notre PLANÈTE, dont ils régissent le climat.

Dans la mythologie des Anciens, l'océan n'est encore qu'un très grand FLEUVE, qui fait le tour de la TERRE. Il passe au large des colonnes d'Hercule, mieux connues aujourd'hui sous le nom de DÉTROIT de Gibraltar. Mais gare à celui qui chercherait à le traverser ! Au-delà d'une certaine distance, le fleuve cesse brusquement et s'ouvre sur un insondable abîme céleste... Et pourtant, peu à peu, des marins intrépides se lanceront à l'aventure. Au Moyen Age, ils pousseront des pointes de plus en plus loin, au large de l'Afrique. C'est ainsi que sont découvertes les ÎLES Canaries, puis Madère et même, semble-t-il, les Açores. Mais il faudra attendre 1492 et CHRISTOPHE COLOMB pour démontrer que l'océan Atlantique s'étend jusqu'à un autre CONTINENT : l'Amérique...

Vertébrés descendant d'un groupe de REPTILES dont les pattes antérieures se sont transformées en ailes tandis que les écailles se muaient en plumes, sauf sur les pattes postérieures qui portent encore des écailles.

L'ornithologiste allemand Meinertzhagen a longuement étudié les moeurs des oiseaux, leur sens de l'orientation et aussi les vitesses qu'ils sont capables d'atteindre en volant. Ainsi, Meinertzagen réussit à établir que le CORBEAU pouvait atteindre 70 kilomètres à l'HEURE, le CANARD sauvage 95 et le pluvier 82. Un JOUR, alors qu'il volait dans un petit avion à 1.800 mètres d'ALTITUDE et à 109 kilomètres à l'heure en vitesse réelle, l'ornithologiste eut la surprise de voir des MARTINETS rattraper son appareil et évoluer tout autour sans difficulté. Forçant l'allure, Meinertzhagen constata que les martinets le suivaient allègrement. Il en déduisit que, dans certaines circonstances, cet oiseau était capable de se déplacer, au moins sur de courtes distances, à 160 kilomètres à l'heure. Un record qu'aucune autre espèce ANIMALE, semble-t-il, ne saurait égaler !

Phénomène météorologique accompagné d'éclairs, de TONNERRE, de CHUTES de pluie et parfois de GRÊLE. Les orages ont pour origine la rencontre d'une masse d'air FROID avec de l'air chaud.

En 1752, BENJAMIN FRANKLIN, à 46 ANS, a déjà exercé un peu tous les métiers et même inventé un nouveau poêle ! Voici maintenant qu'il se livre à des distractions dont ses voisins disent qu'elles ne sont plus de son âge. Chaque fois qu'un orage menace, Benjamin Franklin, indifférent aux ÉCLAIRS et à la PLUIE qui le douche, se met à faire voler un cerf-volant ! C'est que l'étude de l'ÉLECTRICITÉ le passionne. Il a acquis la conviction qu'il existe une relation entre ce fluide étrange et ces traits lumineux qui jaillissent des NUAGES pendant un orage. Benjamin Franklin fait voler son cerf-volant aussi près que possible des nuages. Au bout du fil il a attaché une clé. Un jour, un éclair frappe le cerf-volant, court le long du fil et fait jaillir une grande étincelle de la clé. Le savant avait failli être électrocuté dans l'affaire, mais il avait prouvé que les nuages d'orage sont bien chargés d'électricité !

TEMPÊTE d'une extrême violence, propre aux Antilles, au GOLFE du Mexique, à la Floride ainsi qu'à la Californie. Un ouragan se caractérise par des vents tourbillonnants soufflant à plus de 120 kilomètres à l'HEURE.

"Plutôt trois CYCLONES qu'un seul ouragan !" dit Mme Camille Smith, une Américaine qui habite la Floride, une PÉNINSULE exposée aux cyclones. Elle explique : "L'arrivée d'un cyclone est généralement annoncée à l'avance. Nous prenons alors de nombreuses précautions. Les ouragans, eux, ne touchent la Floride qu'une fois tous les deux ou trois ANS. Mais il est difficile d'en prévoir l'arrivée. Ils se forment au large avec une rapidité qui déconcerte les météorologistes, et foncent vers la côte à une vitesse vertigineuse." Lorsque, annonciateur d'un ouragan, un certain VENT tourbillonnant se lève et que la MER roule soudain des VAGUES courtes, rapides, il est déjà trop tard : l'ouragan arrive. Les dégâts qu'il provoque sont d'autant plus étendus que les gens n'y sont pas préparés. Puis, tout à coup, le vacarme du vent cesse. La PLUIE diluvienne s'arrête. Le beau temps revient aussi rapidement qu'il avait disparu !

Gaz né de l'association naturelle de trois ATOMES d'OXYGÈNE. L'ozone forme autour de la Terre, à haute altitude, une couche protectrice qui filtre les rayons ultra-violets.

Quelle maîtresse de maison vaporisant dans sa cuisine un désodorisant destiné à chasser les odeurs de friture, de la laque sur ses cheveux, ou simplement du parfum sur son visage, à l'aide d'une de ces "bombes" désormais d'usage courant, pourrait penser qu'elle menace la VIE sur notre PLANÈTE ? C'est pourtant la conclusion à laquelle sont parvenus d'éminents scientifiques. Ces derniers expliquent que, très souvent, le gaz utilisé pour projeter en gouttelettes microscopiques le désodorisant, la laque ou le parfum d'une "bombe", se répand dans l'ATMOSPHÈRE, attaque l'ozone et le détruit. Or cette destruction affaiblit la mince couche d'ozone qui entoure la TERRE entre 10 et 40 kilomètres d'ALTITUDE. Cette couche est à la fois un matelas et un filtre. Elle capte et retient les rayons ultra-violets les plus "durs" qui, autrement, détruiraient toute forme de vie sur la Terre, pour n'en laisser passer que certains non dénués d'utilité.