SOURCES d'énergie directement utilisables comme la CHALEUR du SOLEIL, celle qui règne dans les profondeurs de la TERRE, la force des MARÉES ou encore celle du vent.

Depuis des ANNÉES, Ulysse, le héros de l'Odyssée, est prisonnier de Calypso, la nymphe qui règne sur l'ÎLE d'Ogygie. Toutes les mirifiques promesses de la reine n'ont pas réussi à le guérir de son désir de rentrer à Ithaque où l'attend la fidèle Pénélope. Finalement Calypso se résigne à libérer son captif et lui fait présent d'un grand morceau de tissu dans lequel Ulysse taillera des voiles avant de repartir pour d'autres aventures. Bien avant HOMÈRE, que l'on dit avoir vécu 800 ans avant notre ère et qui nous conte cette merveilleuse histoire, l'homme connaissait déjà un moyen de tirer parti de cette ÉNERGIE naturelle qu'est le VENT, afin de se déplacer plus rapidement sur l'EAU. Mais celui qui, le premier, eut l'idée géniale de tendre une peau de bête sur un mât rudimentaire planté dans un tronc d'arbre évidé, afin de mettre le vent à contribution, restera à jamais inconnu.

Point de la surface du globe où l'intensité et les effets dévastateurs d'un séisme atteignent leur maximum, précisément parce que ce point se trouve juste au-dessus du centre de l'ébranlement souterrain.

Le 18 avril 1906, à 5 HEURES du matin, les habitants de San Francisco dorment encore. "Soudain, raconte un témoin, toute la ville a semblé se soulever comme un navire dans la TEMPÊTE, tandis qu'un grondement terrifiant montait des profondeurs du SOL". Des centaines de maisons s'écroulent, les hautes cheminées des usines s'effondrent. Hommes, femmes, enfants, fous de terreur, se précipitent dans la rue en tenue de NUIT. Le SÉISME dure 2 à 3 minutes. Et le fracas cesse à peine que, déjà, un cri s'élève de toutes parts : "Au FEU !". Provoqués par la CHUTE des câbles ÉLECTRIQUES et la rupture des canalisations de gaz qui s'enflamment au contact des étincelles ou des escarbilles brûlantes jaillissant des cheminées abattues, des incendies ravagent des rues entières. Alors se déclenche un formidable élan de solidarité. De toutes parts, des sauveteurs et des secours affluent. Détruite, San Francisco renaîtra néanmoins rapidement de ses cendres...

Ligne imaginaire tracée autour du globe terrestre à égale distance du pôle Sud et du pôle Nord. Au voisinage de l'équateur la durée du jour et de la NUIT varie peu d'un bout à l'autre de l'ANNÉE. La température y est constante.

L'équipage de ce navire fonçant vers le sud compte de jeunes marins qui en sont à leur première grande croisière. Les anciens tiennent des conciliabules secrets, de mystérieux préparatifs se poursuivent. Enfin, le grand JOUR arrive. "Enlevés" par des créatures au visage passé au noir de fumée et vêtues d'oripeaux, les "nouveaux" sont conduits sur la PLAGE avant du navire. Ils y sont attendus par un personnage majestueux, coiffé d'une couronne, drapé dans un grand drap blanc et tenant dans sa main gauche un trident. C'est Neptune, le roi de la MER. Il annonce aux "prisonniers" qu'ils vont franchir la "ligne". La "ligne", c'est l'équateur. Les jeunes marins qui le traversent pour la première fois subissent le rituel "baptême de la ligne

Situation harmonieuse qui se crée dans un milieu où diverses espèces ANIMALES et VÉGÉTALES cohabitent sans jamais proliférer au point de mettre en danger l'existence des autres.

Grand spécialiste de l'exploration sous-marine, Dimitri Rebikoff ne cache pas son admiration. C'est, dit-il, le plus merveilleux JARDIN qui existe au monde". Ce jardin féerique, long de 2.000 kilomètres, se trouve au large de la côte est de l'AUSTRALIE. Il s'agit d'un immense RÉCIF de CORAIL appelé la "Grande Barrière". Voici une vingtaine d'ANNÉES, les Australiens découvraient que le TRITON, un grand COQUILLAGE, constituait un plat savoureux et lui ont livré une CHASSE impitoyable. Le triton se nourrissait principalement d'une ÉTOILE DE MER géante, qui doit à son aspect particulier son nom de "couronne d'épines". La raréfaction du triton a permis à la couronne d'épines de se multiplier à un rythme vertigineux. Or, cette étoile de mer se nourrit de corail, dont les SQUELETTES, empilés par milliards, ont formé la Grande Barrière. Ce qui explique que le merveilleux jardin immergé est maintenant en voie de destruction, par rupture de l'équilibre naturel.

Périodes de l'année vers le 21 septembre et le 21 mars, où les durées du jour et de la nuit sont égales sur toute l'étendue de la TERRE. Les équinoxes (du latin aequus, égal, et nox, nuit) sont réputés être accompagnés de fortes TEMPÊTES.

"A la Sainte-Luce les JOURS croissent du saut d'une PUCE". Souvent évoqué, ce vieux dicton n'en est pas moins faux. A la Sainte-Luce, qui tombe le 13 décembre, les jours continuent de diminuer au nord de l'ÉQUATEUR. Pourtant, le dicton n'a pas toujours été faux. Il disait vrai jusqu'en 1582, ANNÉE où le pape Grégoire XIII remit de l'ordre dans le calendrier julien qui avait pris 10 jours de retard sur le SOLEIL. Sous le calendrier julien en effet, la Sainte-Luce tombait le 23 décembre. Or, à partir du 21 décembre, dans l'HÉMISPHÈRE nord, les jours cessent de décroître pour augmenter insensiblement. Au moment de l'équinoxe, vers le 21 mars, le jour dure autant que la NUIT, soit 12 HEURES à quelques secondes près. Après le 21 juin, les jours raccourcissent et, de nouveau, au 21 septembre, la nuit égale la durée du jour.

Région d'un DÉSERT qui, par opposition aux zones rocailleuses et aux MERS de graviers, est essentiellement recouverte de sable. Dans le Sahara, l'erg est le pays des dunes.

"Elles ont l'AIR immobiles, et pourtant elles bougent et peuvent se déplacer de plusieurs dizaines de mètres par AN !" s'exclame le GÉOLOGUE. "Elles", ce sont les immenses DUNES de SABLE du Grand Erg oriental, au coeur du Sahara. Des missions géologiques étudient les mouvements de ces dunes hautes parfois de plusieurs dizaines de mètres. Ce n'est pas la dune tout entière qui se déplace dans le sens contraire de celui d'où souffle le VENT; ce ne sont que quelques millions de grains sur les myriades qui composent chacune d'elles. Soulevés par le vent, les grains de sable retombent en arrière, plus bas que l'endroit d'où ils sont partis. Ainsi se forme, en deçà de la première, une nouvelle dune. A la faveur d'une autre TEMPÊTE, cette dernière s'enrichira du sable des dunes qui la précèdent et en cédera elle-même pour former une nouvelle dune un peu plus en arrière, et finir par ensevelir une OASIS.

Usure, puis destruction du relief par la pluie, les cours d'EAU, le vent, le GEL, etc. Lorsque l'homme déboise les forêts ou se livre à une culture et à un ÉLEVAGE inconsidérés, il déclenche souvent une érosion de surface qui finit par emporter le sol cultivable.

L'ingénieur AGRONOME montre du doigt un petit point jaune sur la carte de l'immense PRAIRIE argentine. "Ici, dit-il, un véritable CANCER se développe. Chaque ANNÉE il mord un peu plus sur la pampa qui l'entoure". Comme le "bol de poussière" du sud des Etats-Unis, comme le SABLE qui recouvre aujourd'hui la majeure partie du Nord de l'Afrique autrefois couverte de champs et de FORÊTS, le "cancer" argentin est l'oeuvre de l'homme. En Argentine, ce dernier a laissé d'immenses troupeaux de bétail, principale ressource du pays, piétiner le SOL et trancher de ses sabots les racines de la végétation. L'HERBE, une fois morte, n'a plus retenu la terre ainsi mise à nu. De fortes PLUIES ont raviné le terrain et, avec le pampero, ce VENT violent qui balaie la pampa, emporté la couche de terre fertile. Le sol est devenu pierreux. Plus rien n'y pousse. La mortelle érosion a fait son oeuvre...