Choisi à la suite d'une confrontation organisée par l'International Yacht Racing Union, en 1952 et 1953, le Flying Dutchman est le DÉRIVEUR à deux équipiers adopté pour les Jeux Olympiques depuis 1956. Il mesure 6,05 mètres et porte 15 mètres carrés de voilure.

Kiel, 1972. Quatrième manche des Jeux Olympiques. Après des VENTS faibles dans les premières régates, la brise s'est levée, force 4 : c'est le temps qui convient aux représentants français en Flying Dutchman, Yves et Marc Pajot, des athlètes de 21 et 20 ANS. Ils passent la première BOUÉE en troisième position derrière le Néo-Zélandais et l'Irlandais. Ils envoient un spi orange et mauve; Marc bondit au trapèze avec une extraordinaire souplesse. L'Irlandais est doublé en quelques dizaines de mètres, le Néo-Zélandais est encore devant, mais les Pajot vont beaucoup plus vite. Yves et Marc Pajot terminent la régate en tête et, malgré les autres manches où le vent faible ne leur convient guère, obtiennent la médaille d'argent derrière le Britannique Rodney Pattison, déjà médaille d'or sur F.D. en 1968, et 4 fois champion du monde de la série.

Voile située le plus en avant d'un navire, le foc peut revêtir des formes très diverses, depuis le petit clin-foc triangulaire jusqu'au foc de Gênes qui vient à ras du pont et occupe une immense surface.

"Prépare le foc !" demande le barreur. Le voilier vient de quitter son mouillage, dans la BAIE où l'équipage a tranquillement déjeuné. Il est temps maintenant de rentrer au port. La grand-voile a été hissée. "Mets le foc numéro 1." La voile, dans son sac, est sortie, dépliée et préparée sur le pont, enverguée sur l'étai. L'ÉCOUTE est nouée, la DRISSE est crochée. "Paré", prévient l'équipier. "Envoie." L'équipier tire sur la drisse, la voile monte le long de l'étai qui rejoint l'étrave à la tête de mât. La drisse est étarquée, bien tendue, afin que la voile soit hissée au maximum : c'est ainsi qu'elle portera le mieux. Maintenant, l'équipier peut revenir dans le COCKPIT. Il borde l'écoute qui règle l'angle d'attaque du foc par rapport au VENT. Aussitôt, le voilier se met à vivre, la vitesse s'accroît. "Si le vent fraîchit, prévient le barreur, il faudra mettre un foc plus petit."

Dans un proche avenir, la moitié du pétrole mondial proviendra de forages effectués en mer. Le pétrole "offshore" est exploité à partir de plates-formes posées sur le fond de la mer ou mouillées sur d'énormes ANCRES.

A l'HORIZON, une tour EIFFEL s'avance sur la MER. La NUIT venue, elle ressemble à un ARBRE DE NOËL géant : c'est une plate-forme de forage. Les super-structures métalliques mesurent 60 mètres de haut et 2 remorqueurs de haute mer peinent à traîner à 2 noeuds cette masse énorme. Enfin, la plate-forme atteint l'emplacement prévu. Les 10 hommes d'équipage s'affairent. Les piles descendent vers le fond, s'y appuient. La plate-forme devient une ÎLE d'ACIER. Des hélicoptères tourbillonnent dans le CIEL : ils amènent le reste de l'équipe, 60 hommes casqués, aux traits rudes. Le travail se poursuit nuit et JOUR sans relâche. Au centre de la plate-forme, un tube guide le TRÉPAN qui tourne et fore le fond de la mer, surveillé sans cesse par les techniciens. Trois MOIS d'efforts et, un jour, les boues prélevées à grande profondeur montrent des traces d'huile. Les hommes crient leur joie : ils ont trouvé du PÉTROLE !

Le fou de Bassan, le plus grand des OISEAUX de mer européens, mesure 2 mètres d'envergure. Cet oiseau reconnaissable à son plumage blanc et à l'extrémité de ses ailes noires, vit en colonies, en particulier en Bretagne, sur les côtes d'Irlande, d'Écosse d'Islande.

Il apparaît, volant puissamment de ses longues ailes étroites. Le corps effilé comme une épée, l'oeil perçant, le bec aigu, il plane, presque immobile, avec une souveraine beauté. En quelques coups d'ailes, il reprend de la hauteur, scrute la MER. Soudain, il repère un banc de POISSONS, HARENGS, SARDINES, MAQUEREAUX et, de 30 mètres de haut, le fou de Bassan, ailes repliées, se laisse tomber comme une fusée. Il atteint la surface de la mer, plonge à 5 mètres de profondeur et, en remontant, capture sa proie. Il réapparaît à la surface, occupé à déglutir son poisson. Puis, il décolle sans effort, prend de l'ALTITUDE, plane, ou, dans un mouvement qui lui est particulier, s'arrête, volant sur place, attentif à guetter sa pâture, ou à surveiller ses congénères dont les plongeons spectaculaires signalent les bancs de poissons dont se nourrit ce splendide seigneur de la mer.

Navire à voile, la frégate se distinguait par son armement léger, sa vitesse et sa maniabilité. Les frégates servaient d'éclaireurs, de navires de liaison rapide et de course aux vaisseaux marchands isolés.

Née à Brest en 1777, la jolie petite frégate La Nymphe, toute pimpante, tire ses premiers bords dans la RADE. C'est la grande époque de la marine, l'AMIRAL d'Orvilliers commande l'escadre et ses jeunes officiers s'appellent Suffren, La Pérouse, Decrès, futur ministre de la Marine. Armée de 26 pièces de 12, manoeuvrée par 290 hommes d'équipage, La Nymphe, au PRINTEMPS de 1778, part pour l'Amérique, en revient juste à temps pour participer à la bataille d'Ouessant et, la même ANNÉE, le JOUR de Noël, elle APPAREILLE pour le Sénégal. En 1780, un vaisseau anglais la rencontre, la trouve à son goût, la prend en CHASSE, la poursuit de ses assiduités. Mais La Nymphe, en frégate bien élevée, s'esquive. Pour retomber, hélas ! entre les mains d'un autre Anglais, plus entreprenant encore, qui la capturera. Ce n'est là que le début d'une carrière aventureuse : pendant 33 ans, La Nymphe fera admirer sur les MERS son élégante silhouette.

Lors des plus fortes tempêtes, les navires peuvent être amenés à fuir devant les vagues pour survivre : leur vitesse leur permet d'esquiver la puissance des déferlantes. Cette méthode exige toutefois qu'aucune terre ou côte ne se trouve sur le trajet adopté.

Tout va bien, la MER est belle et l'équipage très expérimenté. Force Seven, un excellent voilier de course de 12 mètres, en provenance des Bermudes, fait route pour les États-Unis quand, soudain, le CIEL s'obscurcit, le baromètre amorce une CHUTE impressionnante. Le bulletin météo annonce une TEMPÊTE : une DÉPRESSION tropicale, l'OURAGAN Cléo, vient droit sur le yacht. En début d'après-midi, le voilier ne porte plus aucune voile : les VAGUES mesurent 10 mètres de haut et la seule ressource est de fuir, VENT arrière. Sous la seule force du vent sur la mâture, Force Seven file 6 à 7 noeuds. Du sommet d'une lame, le barreur aperçoit un grand pétrolier, en fuite lui aussi. Le vent atteint 150 kilomètres-heure. Toute l'ÉNERGIE du barreur consiste à conserver de la vitesse, afin d'échapper aux énormes vagues DÉFERLANTES. Après 20 HEURES de fuite, le vent faiblit enfin.

Une fumée sur la mer peut signaler la présence au loin, d'un vapeur, être l'indication d'un incendie, d'un accident, ou servir à camoufler une manoeuvre en temps de guerre.

"La flotte allemande vient de prendre la MER !" A l'annonce de cette nouvelle, en ce 30 mai 1915, l'amirauté britannique ordonne aussitôt l'APPAREILLAGE de la flotte. Il faut absolument intercepter les navires ennemis. Les deux forces sont formidables : 22 CUIRASSÉS et 16 croiseurs chez les Allemands, 28 cuirassés et 43 croiseurs pour les Anglais. Comme la visibilité est faible, et que la reconnaissance aérienne ne se pratique presque pas à l'époque, chacun des deux adversaires espère surprendre l'autre. A 16 HEURES, les cuirassés allemands sont en vue de l'avant-garde britannique. L'AMIRAL SCHEER se réjouit : il va se jouer de la flotte anglaise dispersée. A 18 heures 15, la situation se renverse du tout au tout : les cuirassés britanniques surgissent. Scheer n'a qu'une solution, la fuite : sous un DÉLUGE d'artillerie, les navires allemands exécutent un demi-tour et battent en retraite, camouflés par un épais rideau de fumée émis par les croiseurs.