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Mélange de fines parcelles de SABLE, de calcaire, d'ARGILE et de débris organiques que des vents réguliers emportent sur de grandes distances. Le loess constitue une terre extrêmement fertile.
Après avoir creusé un os, l'homme, un devin chinois, introduit dans cette cavité des braises rougeoyantes. Bientôt, sous l'effet de la CHALEUR, l'os explose. Le devin examine alors longuement les éclats et rend son verdict : la récolte, cette ANNÉE, sera bonne. Les devins, fort à l'honneur dans l'ancienne Chine, ont aujourd'hui disparu. De toute façon, les fragments d'os éclaté n'avaient guère d'influence sur l'extraordinaire fertilité des régions du Nord du pays, et plus particulièrement des vastes espaces qu'arrose le FLEUVE Jaune. De part et d'autre du fleuve s'étale une immense PLAINE formée d'une couche de loess, épaisse par endroits de quelque 600 mètres. Fait de débris très fins arrachés par le VENT d'ouest aux reliefs du DÉSERT de Gobi, ce loess parcourt de grandes distances. Lorsqu'il retombe, il contribue à fertiliser le SOL comme le LIMON fertilise les champs de la Basse-Egypte. |