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Voilier à deux coques, le catamaran équilibre la pression du VENT sur les voiles grâce à la stabilité fournie par sa grande largeur. Dépourvu de quille, très léger, le catamaran atteint des vitesses élevées, mais un brusque coup de vent peut le faire CHAVIRER.
La risée vient. Le Tornado accélère. Les deux légères coques de 6 mètres, reliées par une structure de tubes d'aluminium, sautent sur le clapot. Le barreur tire sur le brin de la grande ÉCOUTE. Le Tornado accélère encore... 10 noeuds, 12..., 15 noeuds. L'équipier est au trapèze, l'écoute de FOC à la main. Entre les coques, la VAGUE monte, claque dans la toile, le sillage blanchit, le Tornado vole sur les crêtes. L'une des coques se soulève, malgré le contrepoids du barreur et de l'équipier, les embruns giflent les hommes, à grandes giclées. Le barreur joue de la barre, de l'écoute, le Tornado fonce sur son unique coque, griffant la MER. Dans un panache d'écume, il double les voiliers classiques, passe sous le nez d'un CHALUTIER, nargue les paisibles promeneurs. Traversant la RADE comme un rêve de vitesse, le Tornado fonce tandis que l'équipage, heureux, trempé, rit, ivre de joie. |