| par Olivier BLACKWELL le 11/04/2010. |
Pourquoi cette quête bizare qui réunit un jongleur, une guerrière de treize ans, un vieux poète et un enfant surdoué, tirés d'un ancien jeu de Tarot ? Et qui manipule les cartes ?
| par Olivier BLACKWELL le 11/04/2010. |
Une écriture soignée, travaillée. Une phrase un peu courte parfois, sèche et concise, comme un couperet. De la forme du rêve, un onirisme naissant ou contingent. La phrase s'allonge dans le second tome, une compréhension prend le pas.
Dunyach assassine le lecteur traditionnel du fleuve, l'éclabousse d'un mépris retentissant, lui expliquant le pourquoi et le comment, acculant au paradoxe la médiocrité des fleuves quand ils deviennent boueux.
Reste que sa démonstration, basé sur un jeu de narration pourtant exhausif, avec ses plaques renforcées, sonne le glas sous le glacis : la partie que nous propose l'auteur est truquée et il reste prisonnier de son sablier, nous forçant à attendre qu'il se sépare de la carte de son égo, qu'il revalorise la teinte de ses descriptions, qu'il arrête sa litanie de mortelles (et abruptes en fin de compte) considérations de valeur, déplacées.
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Dernière modification de cette page le Dimanche 11 Avril 2010