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H (2/2) de  HOMME À LA MER  à  HUNE
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Homme à la Mer
HOMME À LA MER

La CHUTE d'un homme à la mer, en particulier la NUIT et par mauvais temps, présente un grave danger car il est difficile de revenir sur l'homme pour le retrouver et le repêcher. Sur les yachts, les équipiers utilisent un harnais qui les relie au bateau.

23 novembre 1973. A bord de 33 Export, en course autour du monde. Le VENT est monté par DEGRÉS. Il souffle maintenant à 40, 50 noeuds. La MER est grosse. A 9 HEURES du soir, le skipper, Dominique Guillet, décide : "Nous allons mettre un FOC plus petit." Il enfile un harnais de sécurité. Malgré les VAGUES, le bateau, bien équilibré, n'est pas trop difficile à tenir. Guillet est à l'arrière, une main sur l'ÉCOUTE de foc, prêt à larguer. A ce moment, une lame énorme surgit sur l'arrière. Elle saisit le bateau, le couche. Les équipiers s'agrippent. Lorsque 33 se redresse, Dominique n'est plus à bord : le crochet de son harnais, mal fermé, a sans doute lâché. Le vent fraîchit encore. L'équipage tente de faire demi-tour, d'envoyer une petite voilure, de remonter vers leur compagnon. La violence du vent, la puissance des vagues les repoussent inexorablement.


HOMMES-TORPILLES

D'héroïques nageurs de combat italiens utilisèrent, pendant la guerre 1939-1945, de minuscules sous-marins armés d'une charge largable de 300 kilogrammes d'explosifs. Montés à califourchon sur ces engins, les nageurs pouvaient plonger à 30 mètres et s'introduire ainsi dans les ports ennemis.

Il ne reste plus aux Alliés, en Méditerranée, que 2 CUIRASSÉS : après la perte du porte-avions Ark Royal et du cuirassé Barham, COULÉS par des sous-marins, les 2 survivants, le Queen ELIZABETH et le Valiant, se sont réfugiés à Alexandrie, zone très protégée. Pourtant, la NUIT du 18 décembre 1941, à 10 milles au large, le sous-marin italien Circé libère 3 étranges engins : des TORPILLES humaines, montées chacune par 2 hommes. L'accès au port d'Alexandrie est barré par un filet. 3 torpilleurs anglais se présentent, on leur libère l'entrée et les 3 torpilles en profitent pour se faufiler. Les voici à l'intérieur du port, seuls les yeux du pilote émergent, et les engins approchent de leurs objectifs. Tour à tour, les 3 équipages italiens seront capturés. Mais il est trop tard : ils ont fixé sous les coques leurs charges explosives : à 6 HEURES, le Valiant, le Queen Elizabeth et un pétrolier sautent.

Hommes-Torpilles

Cap Horn
CAP HORN 11 références trouvées

Extrémité australe du CONTINENT américain, le cap Horn marque la séparation des EAUX de l'Atlantique et du Pacifique. Le cap Horn est réputé pour ses VAGUES énormes, et ses vents d'ouest soufflant en tempête.

En cette ANNÉE 1616, La Concorde vogue en plein Atlantique. Ce n'est pas un gros navire, 360 tonneaux. Mais la petite taille n'empêche ni la vaillance ni l'audace. A la tête de ses marins hollandais, William Schouten, natif de Home, aux Pays-Bas, lutte contre le mauvais temps : il cherche une route qui permettrait, sans emprunter le long DÉTROIT de MAGELLAN, d'atteindre l'OCÉAN Pacifique. Enfin, le 31 janvier, il double une FALAISE noire battue par les flots. Derrière, la MER est libre. "Nous avions en cet endroit force de PLUIE, TEMPÊTES grêleuses et le VENT variable", note Schouten, qui ajoute : "Nonobstant que c'était l'ÉTÉ, il faisait grand FROID et grandes tempêtes de sud-ouest." Enfin, pour la première fois dans l'histoire de la navigation, le terrible CAP est doublé, et Schouten décide de le baptiser cap Horn, "du nom de notre bonne ville de Horne." D'un océan à l'autre, une nouvelle route maritime est créée.


HOULE 7 références trouvées
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Mouvement de la mer de large amplitude provoqué par une tempête lointaine, la houle se manifeste par des ondulations pouvant mesure 15 mètres de tête à creux, et distantes de 50 à 200 mètres. L'onde se déplace à une vitesse de 20 à 50 kilomètres HEURE.

La MER RESPIRE. Elle ressemble à la poitrine colossale d'un géant en sommeil, qui se soulève à chaque inspiration. Le VENT est CALME, aucune VAGUE, aucun clapotis ne vient agiter la surface de l'EAU : seulement cette longue houle. Très loin en mer une grosse TEMPÊTE a dû souffler ces JOURS derniers, et peut-être sera-t-elle ici demain. Un goéland se pose sur la mer. Va-t-il être emporté à toute vitesse par ces vagues venues de l'HORIZON ? Non : il reste sur place. Car l'eau ne bouge pas. C'est seulement une ONDE qui la parcourt, en surface. Les MOLÉCULES d'eau, au passage de l'onde, font une sorte de culbute selon un mouvement circulaire, puis elles reviennent à la même place. Comme la MOUETTE. Comme ce bouchon de liège qui flotte sur la houle, qui monte et qui descend. Comme ce bateau de PÊCHE, proche de l'horizon et que, de la rive, on voit totalement, puis qui disparaît soudain, absorbé par le creux de la vague.

Houle

Huître
HUÎTRE 2 références trouvées
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Mollusque sans tête protégé par une coquille, l'huître est un mets apprécié depuis l'Antiquité. L'huître se fixe dans certaines EAUX en fonction de la SALINITÉ, de la température. Elle vit ouverte et s'alimente en filtrant l'eau et en en recueillant les ÉLÉMENTS nutritifs.

Dès l'aube, en ce JOUR de juin, l'activité règne à La Trinité : c'est jour de grande MARÉE. Les ostréiculteurs, la veille, ont préparé les pontons. Ils les ont chargés de bouquets de tuiles, passées à la chaux. A haute MER, les hommes et les femmes, en lourdes bottes cuissardes, remorquent les pontons. A basse mer, les pesants bouquets sont portés sur les parcs. Il faut faire vite, avant que la marée monte, fixer les bouquets, répartir les tuiles. La marée revient. Les ostréiculteurs n'ont pas tout à fait fini : de l'EAU jusqu'aux cuisses, ils s'affairent, malgré la FATIGUE. Ensuite, il n'y a plus qu'à attendre; les larves, durant l'ÉTÉ, se fixent sur les tuiles. En novembre, lors d'une autre grande marée, les ostréiculteurs décollent le naissain, le portent sur d'autres parcs. Encore quelques ANNÉES de travail et de patience : les huîtres s'engraissent, grossissent, bonnes bientôt à être dégustées.


HUMBOLDT 2 références trouvées
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Courant FROID, remontant du sud vers le nord, le long de la côte occidentale d'Amérique du Sud, le courant de Humboldt exerce une influence écologique importante sur la FAUNE et la FLORE de la côte du Pérou et des îles Galapagos.

C'est une véritable ÎLE de GLACE que 3 bateaux remorqueront peut-être un JOUR vers Los Angeles. La ville manque d'EAU et l'énorme ICEBERG de 16 kilomètres de long, 800 mètres de large, et 1800 mètres de haut, amené de l'ANTARCTIQUE, représenterait plus d'un milliard de litres d'eau douce. Le projet est à l'étude. L'énorme masse avancerait à un noeud, puis le COURANT de Humboldt accélérerait sa vitesse, et ferait naviguer l'iceberg dans une VEINE d'eau froide, ce qui ralentirait sa fusion. Pendant le voyage, qui durerait un AN, l'iceberg perdrait la moitié de son volume, mais il en resterait suffisamment à l'arrivée en Californie : ÉCHOUÉ sur un haut-fond, entouré d'une barrière protectrice afin que l'eau douce ne se mélange pas à l'EAU DE MER, l'iceberg géant alimenterait Los Angeles en eau pendant un MOIS. L'eau ainsi transportée, en utilisant le courant de Humboldt, ne coûterait pas plus cher que celle de la proche MONTAGNE.

Humboldt

Hune
HUNE 5 références trouvées

Plate-forme installée sur les grands voiliers, la hune est située à la jonction du mât et de son prolongement, le mât de hune. Jadis, la hune s'appelait "gabie", d'où est venu le mot gabier. La voile qui s'établit sur le mât de hune s'appelle le hunier.

Les matelots grimpent. Ils gravissent avec aisance les enfléchures de HAUBANS. Mais voici maintenant la hune. Pour se hisser sur la plate-forme, il faut emprunter les gambes de hune, placées en surplomb. C'est, pour les GABIERS débutants, le moment délicat : ils doivent s'aventurer, le corps à l'envers, au-dessus du vide. Loin en-dessous, le pont oscille, la MER clapote. Pour les moins adroits, il y a bien une solution : se glisser par le "trou du CHAT", une petite ouverture pratiquée dans la hune pour faire glisser les haubans. Mais on l'appelle aussi le "trou des poltrons". Courage, matelot ! Un vieux gabier est passé devant; un autre, derrière, s'impatiente. Alors le jeune marin oublie sa peur, il avance, s'agrippant aux filins, et se dresse bientôt debout sur la hune. De là il peut orgueilleusement admirer, loin en dessous de lui, la mer, le pont et les hommes qui paraissent soudain tout petits.


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Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020