Je Sais Tout ... Les Hommes de l'Aventure Retour Menu  Accueil

F (1/2) de  HENRI FARMAN  à  HENRY FORD
Page précédente Pour passer au mode "FICHE" (seulement la ou les définitions d'un mot), cliquez sur le titre de la définition. Page suivante

Henri Farman
HENRI FARMAN 2 références trouvées

Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, Henri Farman (1874 - 1958) acquiert tout d'abord une grande popularité comme coureur cycliste et coureur AUTOMOBILE. En 1907, il se passionne pour l'AVIATION naissante. Le 30 septembre, il vole sur une distance de 80 mètres à quelques mètres du SOL.

Le 13 janvier 1908, Farman prend place aux commandes de son biplan. Il s'attaque au Prix Deutsch-Archdeacon qui récompensera le premier aviateur à réussir une boucle d'un kilomètre en circuit fermé. L'avion doit prendre son vol entre 2 poteaux, virer 500 mètres plus loin autour d'un drapeau, et revenir à son point de départ. Farman fait signe aux mécaniciens et c'est le "lâchez-tout". L'appareil roule, décolle 30 mètres avant la ligne de départ, s'élève de 4 mètres et passe entre les poteaux. A 50 mètres du drapeau il amorce un virage de 200 mètres et fonce, à 8 mètres d'ALTITUDE, vers la ligne où l'attendent les contrôleurs. Lorsqu'il atterrit, après 1 minute 28 secondes de vol, Farman est arraché de son siège, embrassé, PHOTOGRAPHIÉ par les spectateurs enthousiastes. Son exploit marque les vrais débuts de la conquête de l'AIR.


PAUL FLATTERS

L'officier Paul Flatters (1832 - 1881) est le fils du sculpteur français Jean-Jacques Flatters. En 1879, il demande la direction d'une expédition qui recherchera le tracé d'une ligne de CHEMIN DE FER à travers le Sahara.

Le lieutenant-colonel Flatters quitte l'Algérie à la tête d'une mission militaire en direction du Soudan et du LAC Tchad. La colonne avance péniblement, harcelée par les Touareg hostiles à la pénétration des Européens. Parvenu près du lac Menkhough, Flatters doit interrompre son exploration et rentrer en Algérie. Le 4 décembre 1880, il repart de Ouargla avec une troupe plus nombreuse, formée de 90 hommes montés sur des méhara. Il emporte des vivres pour 4 MOIS et des munitions, que portent 149 CHAMEAUX. Le 16 février 1881, la colonne, qui n'a pas rencontré de point d'EAU depuis plusieurs JOURS, arrive près du Hoggar, au puits Birel-Garama. Sous les ordres de Flatters, un premier groupe s'approche du puits. Des Touareg, surgis de la MONTAGNE, l'attaquent. Flatters est tué, avec presque tous ses hommes. Il est décapité et son corps brûlé. Le reste de la colonne reflue vers le nord. Il n'y aura que 12 survivants.

Paul Flatters

Alexander Fleming
ALEXANDER FLEMING 1 référence trouvée

Médecin écossais, Alexander Fleming (1881 - 1955) consacre sa vie à la lutte contre les microbes. En 1928, il découvre la pénicilline, qu'il expérimente avec Chain et Florey. Tous trois reçoivent le Prix Nobel de la médecine en 1945.

Fleming est un chercheur réaliste et tenace. Un JOUR, il observe que les larmes possèdent un pouvoir ANTISEPTIQUE. Il achète aussitôt des CITRONS et fait pleurer ses collaborateurs en leur instillant quelques gouttes de citron dans les yeux. Il récompense chacun de trois pence. A celui qui se porte le plus souvent volontaire, il déclare : "Avec vos gains, vous pourrez bientôt prendre votre retraite !". Mais la grande aventure de sa VIE reste pour Fleming la découverte de la pénicilline. C'est par hasard, en donnant à un collègue une culture de staphylocoques, qu'il remarque une moisissure autour de laquelle les microbes sont comme dissous. L'analyse de cette moisissure révèle qu'il s'agit de Penicillium. Convaincu d'avoir trouvé, selon son expression, "la balle magique", il poursuit des ANNÉES durant son expérimentation. La guerre, en lui fournissant, hélas! de multiples cas à soigner, lui permet de confirmer ses hypothèses.


MATTHEW FLINDERS 1 référence trouvée

L'état de guerre règne entre la France et l'Angleterre quand le Français Nicolas Baudin (1750 - 1803) entreprend l'exploration de l'Australie. Matthew Flinders (1774 - 1814) qui, lui aussi, découvre ce CONTINENT encore inconnu, est chargé par l'AMIRAUTÉ anglaise de surveiller le Français.

Les gouvernements français et anglais ont promis, malgré les hostilités, de garantir aux 2 marins une grande liberté de manoeuvre. Flinders commence son périple sur un petit bateau, le Tom-Pouce. George A. Bass, CHIRURGIEN de la marine, qui donnera son nom au DÉTROIT qui sépare l'AUSTRALIE de la Tasmanie, l'accompagne. Flinders poursuit ensuite ses recherches et ses sondages à bord de sa corvette, l'Investigator. En mars 1802, il se trouve, face à face avec le NATURALISTE, le navire de Baudin, dans une BAIE qui garde le nom de baie de la Rencontre. Bateaux et équipages sont très éprouvés. L'EAU et les vivres manquent. Dans leur détresse, les navigateurs se prêtent mutuelle assistance avant de reprendre leur route. En 1803, Flinders doit relâcher à l'ÎLE de France (devenue l'île Maurice), mais les Français, reniant leur parole, le retiennent prisonnier jusqu'en 1810.

Matthew Flinders

Anthony Fokker
ANTHONY FOKKER 2 références trouvées

Pilote à 21 ans, le Néerlandais Fokker (1890 - 1939) devient constructeur d'avions. Il fabrique, durant la Grande Guerre, de redoutables appareils de combat. La paix revenue, les avions qu'il conçoit et teste, jusqu'à sa mort, participent à la grande aventure de l'AVIATION.

En 1912, Fokker monte une petite usine. Les premiers, les Allemands lui passent une commande importante. Ainsi se joue le camp auquel le "neutre" Fokker apportera son concours durant la guerre de 1914-1918. De nombreuses ANNÉES plus tard, il assiste à New York à l'arrivée de l'un de ses avions après un raid. Il entend un officiel murmurer : "Fokker est fini, il n'est même plus capable de tenir un manche à balai". Vexé, le Néerlandais se précipite sur le terrain, monte dans le premier appareil qui se présente et décolle. Durant 10 minutes, il exécute des loopings et vient finalement se poser à quelques mètres de son détracteur, médusé. La police de l'aéroport se précipite sur lui et lui réclame 500 dollars d'amende : "Les voilà, répond Fokker en riant, mais n'essayez pas de me faire enlever mon brevet de pilote : il y a 5 ans que je ne l'ai pas renouvelé !"


CLAUDE DE FORBIN

Marin et corsaire français, le comte de Forbin (1656 - 1733) s'illustre sous DUQUESNE et Tourville. Nommé grand AMIRAL par le roi du Siam, à l'occasion d'une mission, il pratique, à son retour, la guerre de course, avec Jean Bart.

En 1689, Forbin et JEAN BART sont faits prisonniers par les Anglais. Si ceux-ci traitent Jean Bart avec respect, ils dépouillent Forbin de son bel uniforme, l'affublent d'une camisole et d'une culotte de grosse toile, percée d'un trou sur la fesse gauche. C'est dans cet accoutrement qu'il doit assister au repas que donne le gouverneur de Plymouth en l'honneur des CORSAIRES français. Forbin bout sous les sourires et les quolibets. Il se jure bien de fausser compagnie, à la première occasion, à des geôliers aussi peu fair play. 12 JOURS plus tard, un pêcheur breton, obligé de relâcher à Plymouth, accepte contre 400 écus d'or de fournir une lime et sa barque. Quand, échappés de leur cachot, les 2 Français passent dans leur embarcation entre les vaisseaux de l'escadre anglaise, on leur demande : "Qui êtes-vous ? - Des pêcheurs", répond Jean Bart, dans son mauvais anglais. Et on les laisse aller !

Claude de Forbin

Henry Ford
HENRY FORD 1 référence trouvée
voir les 2 définitions

Fils d'un fermier irlandais, l'Américain Henry Ford (1863 - 1947) sort sa première voiture en 1893. Promoteur de l'industrie AUTOMOBILE, il inaugure la production en série d'un véhicule, par la mécanisation et le travail à la chaine.

Ford est au départ un simple mécanicien qui bricole, dans un hangar de Detroit, un châssis monté sur 4 roues de bicyclette. Un JOUR de 1893, il parvient enfin à faire tourner le moteur. Il décide d'aller faire un essai, mais la porte du hangar se révèle trop étroite pour l'engin : sans hésiter, Ford abat le mur à coups de hache. Il devait toujours faire preuve de la même volonté, alliée à une grande imagination. C'est en visitant une fabrique de boutons qu'il conçoit le "convoyage" AUTOMATIQUE des pièces jusqu'à ses ouvriers. Les pompiers lui donnent une autre idée. Ils utilisent à cette époque des voitures dont les CHEVAUX, à la sonnerie d'alarme, viennent se ranger d'eux-mêmes dans les brancards sous des harnais pendus au plafond, que le chef d'attelage fait tomber sur leur dos au moyen d'une corde. Partant de là, Ford imagine la "CHUTE" verticale de la carrosserie venant s'emboiter sur le châssis correspondant.


Page précédente Pour passer au mode "FICHE" (seulement la ou les définitions d'un mot), cliquez sur le titre de la définition. Page suivante

Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020