par EBOURIFON le 05/11/2000.
UN JOUR, VOUS PERDEZ TOUT. RIEN N'AURAIT PU VOUS Y PRÉPARER. NI LA FOI... NI LA RELIGION... VRAIMENT RIEN. QUAND MEURT L'ÊTRE QUE VOUS AIMEZ, VOUS APPRENEZ L'ABSENCE... VOUS TOUCHEZ LE FOND DE LA SOLITUDE. VOUS N'OUBLIEREZ NI N'ACCEPTEREZ JAMAIS. CEUX QUI ONT TOUT PERDU PARLENT RAREMENT AUSSI BIEN ET AUSSI PROFONDÉMENT QUE NE L'A FAIT JAMES O'BARR DANS CE LIVRE. ALORS, À DÉFAUT D'AUTRE CHOSE, VOUS APPRENDREZ CECI DE "THE CROW" : N'OUBLIEZ JAMAIS CEUX QUE VOUS AIMEZ.
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par EBOURIFON le 05/11/2000.
Cette bd, ce comic, ou plutôt ce "graphic novel", contrairement aux séquelles qui suivront, films, serie ou bds, n'est pas une apologie de la violence, ou de la vengeance, c'est un exutoire pour l'auteur, qui a subit ce que vit son héros, une ode à sa souffrance.
Contrairement au film, il n'y a pas de circonstances, de menaces ou de lutte "justifiant" la mort de la fiancée, c'est juste une agression insensée, sans prémisses, sans raison, insupportable et intolérable.
Contrairement aux séquelles, on ne découvre pas de super-pouvoirs au héros, son insensibilité aux coups, à la douleur, à la mort ?
Il est déjà mort et en enfer, dans le pire des enfers, parce que la souffrance, il l'aurait acceptée pour qu'elle ne souffre pas, mais elle a souffert.
J. O'Barr dessine ce roman de différents styles selon qu'il dessine la réalité (anguleux, noir, cruel), ses flashback (comics, comiques, presque enfantin), ses rêves (très esthétique, dépouillé, brumeux).
Cette série est en noir et blanc, peu accessible au premier abord; à la relecture en en saisit toute la beauté.
La traduction française etait distribuée par Disjoncteur (apparement fermé).
Dernière chose, dans cet album, j'ai découvert l'une des plus belles phrases que je connais : "Maman est le nom de dieu dans le coeur et les lèvres des enfants".
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Dernière modification de cette page le Dimanche 5 Novembre 2000
The Crow
James O'BARR
James O'BARR
Disjoncteur
